A deux reprises, j’ai habité Paris. Deux fois trois ans. Pour bien des raisons je n’ai pas aimé cette ville, ou plutôt je n’ai pas pu l’aimer. Pas le bon moment, pas le bon contexte. Vous me direz « Mais, enfin, Paris est une belle ville ! ». Je sais, mais ce n’est pas suffisant pour s’y sentir bien. Ainsi, j’ai eu souvent l’impression que pour s’y faire une place, il fallait être en permanence en représentation. Se jauger, se comparer, se concurrencer. Vanité. Mais rien de tout cela n’est bien grave. J’ai vécu ailleurs, et je vis aujourd’hui à Lille. Et on ne m’y reprendra plus : Paris, c’est fini.