Robert Perseil, la diplomatie au service des médias

Robert Perseil (à gauche), à Sarajevo, en 1996, avec Zoran Udovicic, fondateur de l’Institut Mediaplan, et Benisa Boric, du service culturel de l’ambassade de France

Mon ami Robert Perseil, ancien chef du « bureau du journalisme » au ministère des Affaires étrangères, vient de décéder. Je lui dois mon entrée dans le petit monde de la coopération internationale. C’est grâce à lui si je suis parti à Bucarest en mai 1990. Outre la Roumanie, j’ai effectué en sa compagnie des « missions », selon le terme en usage, en Pologne, au Vietnam, en Bosnie-Herzégovine, au Québec, en Moldavie, en Tunisie…

Robert était un homme délicieux, plein d’humour, amoureux de la vie. Têtu, il ne comptait jamais son temps et savait ferrailler avec son administration pour obtenir gain de cause lorsqu’il s’agissait de soutenir un projet auquel il tenait. C’était un diplomate, mais pas du genre bruyant et flamboyant. Dans l’ombre de son petit bureau, ou sur le terrain quand il allait rencontrer de futurs partenaires, Robert montrait vite qu’il connaissait ses dossiers. Il adorait le débat, la confrontation des idées, des points de vue, et n’avait pas peur de dire son fait à un interlocuteur dont les positions politiques lui paraissaient inacceptables. Pas de langue de bois donc, même s’il en connaissait toutes les subtilités.

Les fous rires de Robert faisaient partie du personnage car, si nous avons beaucoup travaillé ensemble, nous nous sommes aussi bien amusés.

J’aimerais que l’on se souvienne de lui comme un ardent défenseur du rôle des médias dans la société et, en particulier, dans les nouvelles démocraties nées de la chute du Mur de Berlin.

Publié par

Marc Capelle

L'ESJ Lille, les Affaires étrangères, les routes de l'Est, quelques livres.

5 réflexions au sujet de “Robert Perseil, la diplomatie au service des médias”

  1. Bonjour, je m’appelle Joëlle Corboli Vacca, j’habite Nice et je fais des recherches sur un Club de poètes qui a été crée à Nice en 1952, dont un jeune poète Robert Pesteil (né à Nevers en 1934) faisait partie. Pouvez-vous me dire s’il s’agit du même Robert Pesteil que vous évoquez dans votre post ? Je vous remercie par avance
    Joëlle Corboli Vacca

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  2. Je suis émue, oui il s’agit bien de Robert Perseil ! Je pensais pas retrouver trace ce jeune poète, fondateur avec 3 autres poètes du Club des jeunes en 1952, vous a-t-il parlé de cette aventure poétique ? Pensez vous que je puisse contacter des membres de sa famille qui conserveraient des documents concernant cette expérience poétique ? Si vous voulez, je peux vous envoyer deux articles dans lesquels il est cité et le seul poème de lui que j’ai retrouvé. Je vous laisse mon adresse mail.

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